Brigid Kosgei, la Kenyanne devient la femme la plus rapide de l’histoire sur marathon. Elle améliore de près de 1 minute l’ancien record de Paula Radcliffe datant de 2003. Une progression chronométrique fulgurante pour Brigid Kosgei.

 

Décidément ce week-end du 12/13 octobre 2019, fut fort en émotions. Eliud Kipchoge, samedi matin, qui devient le premier homme à passer sous les 2 heures au marathon. Dimanche matin, c’est au tour du record féminin de tomber sur le marathon de Chicago avec la performance énorme de Brigid Kosgei. En revanche, celui-ci sera bien officiel!

Comme un symbole, Paula Radcliffe était présente à l’arrivée du marathon de Chicago. Elle ne pensait sûrement pas voir son record tomber ce week-end et encore moins avec un tel écart. Elle qui en 2003 avait couru le marathon de Londres en 2h15’25, vient de voir son record battu de près de 1 minute.

La kényane Brigid Kosgei a donné un sérieux coup de jeune au record de la Britannique. Moins d’un mois après avoir couru le semi-marathon le plus rapide de l’histoire en 1h04’28 (record non homologué sur le Great North Run). Elle devient donc la femme la plus rapide sur une course mixte en 2h14’04.

 

Les spectateurs me soutenaient tellement que j’y ai trouvé l’énergie pour continuer encore et encore », a déclaré la Kényane âgée de 25 ans.

 

Une amélioration de chrono rapide pour Brigid Kosgei.

 

Une performance remarquable pour la Kenyanne, d’autant que son ancien record sur marathon était de 2h18’35 à Londres en avril 2019. Il n’en faudra pas plus à certains pour ce poser des questions. 

Elle qui vient d’intégrer le groupe d’entrainement du controversé docteur italien, Gabriele Rosa, possède des chronos en baisse depuis 2015.

  • 2015, 2h47 au marathon de Porto
  • 2016, 2h31 au marathon d’Honolulu
  • 2018, 2h18 au marathon de Chicago
  • 2019, 2h14 au marathon de Chicago

Impressionnant!

 

Kosgei radcliffe marathon

 

Pour l’anecdote, elle finira avec plus de 6 minutes d’avance sur la deuxième Ababel Yeshaneh.

Chez les hommes, c’est le Kenyan Lawrence Cherono, vainqueur à Boston cette année, qui l’emporte en 2 h 05’45. Dans une course qu’il a terminé au sprint devant les Ethiopiens Dejene Debela (2 h 05’46) et Asefa Mengstu (2 h 05’48). Mo’Farah qui venait pour battre son record personnel, ne finit que 8ème en 2h09’58.

Galen Rupp, membre du Nike Oregon Project a abandonné. Les histoires de dopage n’ont sûrement pas aidé à courir dans de bonnes conditions. Pour rappel, l’entraîneur principal de cette team, Alberto Salazar, vient d’être suspendu pour 4 ans pour « organisation et incitation à une conduite dopante interdite ». De plus, Nike vient également de désolidariser de ce projet en stoppant le financement.

 


 

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