World Athletics vient de rendre publique son nouveau règlement, Alphafly interdites!
World Athletics annonce aujourd’hui de nouvelles révisions de ses règles régissant la technologie de la chaussure. L’objectif est simple: donner la certitude aux athlètes se préparant pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 (reporté en 2021) de tous partir sur un pied d’égalité.
Ces modifications, approuvées par le Conseil mondial de l’athlétisme et introduites avec effet immédiat, sont basées sur d’importantes discussions en cours avec le groupe de travail sur les chaussures de sport. Celui-ci a été créé cette année avec les fabricants de chaussures.
Ils comprennent des modifications de la hauteur maximale des chaussures à crampons pour les épreuves d’athlétisme. Mais aussi l’établissement d’un «système de disponibilité des chaussures de sport» pour les athlètes d’élite non parrainés.
Une interdiction, des Nike AlphaFly et VaporFly notamment, avant une nouvelle étude après les JO.
World Athletics ne ferment pas complètement la porte à une avancée technologique. Cependant cela devra attendre après les JO de Tokyo.
Le but de ces modifications est de maintenir le statu quo technologique actuel jusqu’aux Jeux Olympiques de Tokyo dans tous les événements. Jusqu’à ce qu’un groupe de travail nouvellement formé sur les chaussures de sport, qui comprend des représentants des fabricants de chaussures et de la Fédération mondiale de l’industrie des articles de sport (WFSGI) , ont eu l’occasion de définir les paramètres pour atteindre le juste équilibre entre innovation, avantage concurrentiel et universalité et disponibilité.
Ces modifications touchent uniquement les athlètes courant sur piste. En effet, les marathoniens ne seront pas impactés par ce changement de règlement. Ils pourront continuer d’évoluer avec les fameuses chaussures dotées d’une plaque en fibres de carbone. Les AlphaFLy et les VaporFLy devront donc sans aucun doute équiper une bonne partie des athlètes lors des prochaines compétitions.
Vous pouvez d’ailleurs retrouver la présentation des différents modèles avec plaque carbone dans cet article.
Pour les qualifications aux JO et lors de l’événement en lui même, les athlètes devront avoir des chaussures à semelles ne dépassant pas les 25mm d’épaisseur (distance de 800m et plus) et 20mm (distance de moins de 800m).
Les marques devront également permettre un accès à leurs modèles à tous les athlètes. En effet, certains coureurs ne sont pas forcement sponsorisés, cependant chaque marque devra mettre à disposition gratuitement une paire. L’objectif est simple, que tous les participants aux différentes épreuves aient les mêmes chances sur la ligne de départ.
Il est maintenant évident que l’évolution technologique des chaussures permet un réel gain de vitesse. Cependant, il ne faut pas oublier que l’entraînement et le travail restera toujours l’élément principal pour performer!
“Nous comprenons mieux maintenant quelle technologie est déjà présente sur le marché et où nous devons tracer la ligne pour maintenir le statu quo jusqu’après les Jeux Olympiques de Tokyo”, a déclaré Jon Ridgeon (PDG de World Athletics).
«En développant ces règles, nous avons été conscients des principes de fair-play et d’universalité. Mais aussi en reflétant le marché de la chaussure existant en ces temps économiques difficiles. WA a obtenu un large consensus avec les fabricants de chaussures qui sont des investisseurs majeurs.
«Ces règles transitoires nous donnent plus de temps pour développer un ensemble de règles de travail à long terme. Elles seront introduites après les Jeux Olympiques de l’année prochaine, dans le but de trouver le juste équilibre entre innovation, avantage compétitif et universalité.»
En conclusion des mesures allant dans le bon sens.