La Wave Rider est tout simplement le modèle iconique de chez Mizuno. Si vous cherchez une chaussure de running confortable pour vos sorties longues courues à des allures modérées, ce modèle est fait pour vous. Je vous propose donc de prendre quelques minutes pour lire mon test des Mizuno Wave Rider 28.
Est-il encore nécessaire de présenter la Rider? Je n’en suis pas certain… mais pour rappel, elle s’avère un choix judicieux pour les coureurs débutants ou pour les runners expérimentés à la recherche d’un grand confort. La combinaison de 3 mousses différentes au niveau de la semelle lui fait gagner en polyvalence et en dynamisme. Un bon point pour elle tant la mode est aux chaussures bonnes à tout faire!
Depuis de nombreuses années, la Rider se positionne comme une chaussure de running confortable. Force est de constater qu’elle gagne en polyvalence au fil des ans.
Bien entendu, elle conserve toute sa qualité de confort et d’amorti. Je pourrais facilement la comparer à la Asics Nimbus qui se positionne probablement comme la running la plus confortable du marché.
J’ai testé dernièrement la Asics SuperBlast 2. Bien qu’elle soit plus dynamique et plus réactive, sa polyvalence offre quelques similitudes avec la Rider. Dans une moindre mesure, les amoureux de la Nike Pegasus pourraient tout à fait se tourner vers la Rider s’ils cherchaientt une chaussure un peu plus dynamique.
Quelques notions techniques à connaître
Si vous avez déjà eu l’occasion de chausser un ancien modèle des Wave Rider, vous ne devriez pas être trop déboussolé par cette édition 28. Cependant, la marque apporte quelques nouveautés intéressantes.
La paire est annoncée à 280 grammes en taille 42. Pour être honnête, je m’attendais à un peu moins, histoire de montrer une légère progression par rapport à la Rider 27. Quoi qu’il en soit, la chaussure est largement en-dessous des 300 grammes et c’est bien le plus important.
Le drop (différence de hauteur entre le talon et les orteils) est de 12mm. Pas de modifications par rapport au modèle précédent. Si vous avez une attaque talon lors de votre pose du pied, la paire est faite pour vous. Attention tout de même, un drop aussi élevé ne conviendra pas à tous les coureurs. Votre talon sera à 38.5mm du sol et vos orteils à 26.5mm.
Les innovations se retrouvent notamment au niveau de la semelle intermédiaire avec différentes technologies.
Alors que nous avons l’habitude d’observer des semelles avec deux types de mousses différentes, Mizuno fait le choix d’en intégrer 3 dans la Rider 28.
Dans la partie supérieure de cette dernière se trouve la MIZUNO ENERZY FOAM apportant du confort à la pose du pied, et qui améliore également le retour d’énergie. Toujours dans cette recherche de dynamisme, la MIZUNO WAVE PLATE permet un transfert en douceur du talon à l’avant-pied. Bien entendu, on retrouve un effet de propulsion sur la dernière phase de la foulée.
Enfin, la nouvelle mousse MIZUNO ENERZY NXT est positionnée au niveau du talon. Cela permettra d’offrir plus de confort et d’amortir encore mieux les chocs. Une bonne chose si vous vous attaquez à un marathon.
Un modèle unisexe avec 3 coloris disponibles.
C’est assez surprenant mais la Wave Rider 28 est un modèle unisexe. Vous ne trouverez donc pas de chaussures spécifiques pour les hommes ou pour les femmes.
En revanche, la marque propose 3 coloris allant du blanc au jaune flashy! Pour ma part, je trouve le modèle à dominante blanche avec quelques incrustations bleues vraiment magnifique. Le modèle bleu-noir s’avère très classique, tandis que le modèle jaune (annoncé comme vert sur le site officiel Mizuno) est très flashy.
J’ai eu en test cette dernière version, et comme vous pouvez l’observer sur les photos il ne faut pas avoir peur d’être vu durant vos runs! De la semelle aux lacets, la teinte jaune-vert ne passe pas inaperçue. Seul le signe de la marque ressort, mais ne comptez pas sur lui pour apporter de la sobriété, ce dernier est d’un gris brillant!
Dernier petit détail, tout comme les modèles disposant d’une plaque carbone, Mizuno fait le choix de rendre visible la plaque. Vous pourrez l’apercevoir au niveau du talon allant jusqu’au milieu du pied. Cela ne sert pas à grand chose mais donne un peu de charme à la chaussure.
Mon retour de test après plusieurs sorties.
Les sensations sont un peu surprenantes lorsque l’on utilise les Rider pour la première fois. En effet lorsque l’on chausse une paire se voulant confortable, l’on s’attend forcement à une semelle très tendre dans laquelle la talon va s’enfoncer confortablement à chaque appui. Les premiers pas offrent un confort totalement différent d’une Under Armour Infinite par exemple. La semelle se révèle bien plus rigide et il m’a fallu quelques sorties pour apprécier tout confort de la Rider 18.
Attention, loin de moi l’idée de vous laisser penser que la paire n’est pas confortable. Au contraire, la qualité de la semelle fait qu’elle sera un très bon allié pour un marathon par exemple.
En revanche, je trouve le drop de 12mm un peu trop haut. Certes, cela permet d’ajouter une quantité de mousse intéressante dans la semelle et même de jouer entre les différentes densités de mousse. Cependant, on ne sent absolument plus les sensations sur le sol. La paire est à envisager soit pour des coureurs débutants cherchant avant tout une qualité d’amorti excellente ou alors pour des coureurs plus expérimentés à la recherche d’une chaussure pour les sorties longues. Les coureurs lourds devraient également être intéressés par ce modèle.
Pour le reste, tout est fait pour se sentir bien. Le talon est renforcé avec des inserts en mousse, le mesh relativement souple enveloppe bien le pied.
Enfin, le maintien est excellent. À aucun moment, je n’ai été dérangé par un appui trop lâche ou par une cheville qui partirait sur le côté. C’était un peu ma crainte avec une chaussure possédant un drop de 12mm!
Toujours autant de confort mais pas que…
Comme je le disais en introduction, la Rider évolue au fil des ans et devient maintenant un modèle plus polyvalent et dynamique. Bien entendu, il ne faudra pas la chausser dans l’espoir de battre un record de vitesse, mais j’ai été agréablement surpris par ses performances sur des séances plus toniques. Pour ma pratique, ce modèle atteignait ses limites vers les 14km/h.
Le poids relativement faible permet d’atténuer cette mousse confortable et donc d’accentuer l’aspect dynamique. Mizuno propose une semelle avec une triple densité de mousse. Honnêtement, il est difficile d’en ressentir exactement les bienfaits. Mais j’avais eu la chance de tester une Rider plus ancienne et elle était clairement moins dynamique.
Même si la paire ne dispose pas d’une plaque carbone, la marque intégre une plaque moins rigide qui apporte du dynamisme et du rebond. Un bon choix d’après moi!
Une paire sans suprise mais répondant parfaitement aux attentes.
La Mizuno Wave Rider 28 reste dans la lignée des versions précédentes avec cependant un gain en polyvalence et notamment en dynamisme. C’est assez léger mais il est intéressant de le souligner.
On retrouve ce qui fait la force de ce modèle depuis de nombreuses années; un excellent confort général. De quoi envisager sérieusement d’augmenter les distances parcourues. Si vous envisagez un marathon en plus de 3h30, l’amorti au niveau du talon sera un réel atout. Attention tout de même, le drop est très haut (12mm) cela ne conviendra pas à tout le monde et vous pourriez avoir quelques difficultés d’adaptation.
La combinaison des différentes mousses s’avère un avantage lorsque vous réaliserez des runs plus intenses et rapides. La paire gagne en dynamisme par rapport aux versions précédentes.
Le tarif de 160€ me semble tout à fait cohérent. Bien entendu, on aimerait payer un peu moins cher nos running. Cependant, le rapport qualité-prix est correct et dans la norme actuelle du marché. J’ai en tête certains modèles de la concurrence, qui pour une paire équivalente, sont plus proches des 180€!
Bref, si vous cherchez une running confortable pour débuter la course à pied sérieusement ou si vous souhaitez une chaussure confortable pour enchaîner les kilomètres, la Wave Rider 28 sera un bon choix.
